"Corps d'empreinte"
Photographie digitale, dimensions variables, 2018 © ADAGP
Fluide, le corps laisse au coeur de ces images une empreinte volatile de l’instant. Les formes se dissolvent dans un jeu subtil de contrastes et d'éclairages, le mouvement suspend le temps ... Cette série de photographies capte l’évanescence d’un geste, la mémoire vibrante d’une énergie en perpétuelle métamorphose.
"Corps d'empreinte" explore l’interstice entre la matière et l’immatériel, entre incarnation et disparition. Ces silhouettes effacées semblent danser avec le vide, tissant une poétique de l’éphémère. Le regard est invité à s’abandonner à l’abstraction, à ressentir l’élan vital qui pulse sous la surface, à lire dans le flou l’histoire d’un corps en quête de liberté.
Photographie digitale, dimensions variables, 2018 © ADAGP
Le corps danse, son mouvement peint et l'objectif en capture l'essence à la frontière entre photographie et peinture. Spectrales et singulières, des images prises sur le vif traduisent l'ensemble d'une performance improvisée. Par le mouvement, l'être se transforme révélant le visage insoupçonné de l'invisible à travers des autoportraits énigmatiques.
Dans ce dialogue entre définition et latence, l’artiste questionne la perception : que voyons-nous réellement ? Que laissons-nous échapper ? Ces bribes de mouvements, comme des murmures, ouvrent un espace où l’intime et l’universel se rencontrent.
"Corps d'ombres"
Photographie digitale, dimensions variables, 2018 © ADAGP
Allégories d'une tension fugace, d'un instant suspendu où le visible s’évanouit, le corps semble une matière éthérée, une vibration suspendue dans le temps. Les contours se dissolvent, flirtant avec l’abstraction.
Le geste, presque imperceptible, invite à une contemplation sensorielle. La matière corporelle se dissipe dans un flou pictural évoquant une poésie de l'absence. Ces photographies incarnent un souffle, un élan où l’humain dialogue avec l’immatériel.
Loin d’être une simple représentation, cette série interroge la place du corps dans l’espace, dans sa quête d’union avec la lumière. Elle propose une résonance intime, un voyage introspectif mêlant sensualité à une étrange mélancolie.