"Pro Fundus"  

Photographie digitale, dimensions variables, 2017 ​ ©  ADAGP

Pro Fundus, littéralement "vers les profondeurs", explore avec intensité les strates invisibles de la matière et de la perception. Un univers à la fois mystérieux et immersif.

Le noir et blanc se rencontrent dans un dialogue subtil, enrichi par des touches pastel qui se fondent harmonieusement en une seule prise de vue.  


Ces fragments visuels, abstraits mais évocateurs, révèlent des mondes subtils dans lequel la lumière sculpte les formes et les ombres évoquent l'insaisissable. Une tentative de toucher à l'essence du fond, à ce qui nous échappe mais que l'on pressent.


Ces images complexes interpellent le regard et invitent à une réflexion sur la manière dont l’art peut transcender le visible. Elles s’inscrivent dans les mouvements contemporains par une diction visuelle unique, un nouveau message culturel avec son propre langage esthétique.  

Pro Fundus n'impose pas une lecture unique mais pose la question de la perception et de la subjectivité face au mystère insufflant à l’art un climat, une atmosphère à part entière, exprimant la sensibilité de l’instant et la richesse de l’interprétation.   

"Clair obscur"  

Photographie digitale, dimensions variables, 2018 ​ ©  ADAGP

L’ombre et la lumière dialoguent, se heurtent et se mêlent dans une chorégraphie poétique. Ces photographies abstraites saisissent la fugacité de l’instant où la clarté sculpte des formes incertaines et révèle des contours insoupçonnés.

Les silhouettes apparaissent et disparaissent, floues et sybillines, laissant place à une interprétation personnelle, presque instinctive. Ici, l’ordinaire devient sacré, les ombres se transforment en personnages et la lumière orchestre un récit fragmenté.

Ces clichés nous invitent à explorer la frontière entre le visible et l’invisible, à s’abandonner à un univers imaginaire éveillé dans les interstices du réel. Une ode à l’impermanence, à la beauté cachée dans les plis du quotidien dont les reflets esquissent une énigme et les ombre une mémoire ...

"Fragments d'ombres"  

Photographie digitale, dimensions variables, 2017 ​ ©  ADAGP

Baignant dans une esthétique de flou et d'abstraction, le regard est invité à se perdre entre ombres et lueurs évanescentes. Ces prises de vue capturent une parcelle de mystère, un instant suspendu entre le palpable et l'éthéré, entre la matière et l'idée.

Ils évoquent des impressions sensorielles, presque tactiles : la douceur d'une lumière diffuse, la texture d'une ombre, la fragilité d'une silhouette effacée. Les formes, à peine définies, oscillent entre présence et absence comme si elles cherchaient à échapper à l'œil qui les contemple. Cette hésitation visuelle questionne la frontière entre ce qui est révélé et ce qui reste caché.

Les images invitent à un dialogue intime, à projeter ses propres émotions et récits sur ces esquisses énigmatiques. Est-ce une exploration de la mémoire où les contours des souvenirs se dissolvent avec le temps ? Une réflexion sur la fragilité de l'instant, sur l'impossibilité de saisir pleinement la réalité ? Ou peut-être une quête d'absolu, un voyage vers une beauté éphémère et insaisissable ?

Cette série de photographies, par son langage minimaliste et sensoriel, nous rappelle que l'art est parfois plus puissant lorsqu'il suggère plutôt qu'il ne montre. Elle ouvre un espace de contemplation où l'imagination du spectateur devient complice du geste artistique.